L'accrochage ou l'exposition obéit en règle générale à certains principes simples :

- chaque oeuvre a son espace propre (mais il peut y avoir deux "définitions" de Kosuth sur un même mur dans la mesure où leur contenu justifie leur juxtaposition. De même l'intérêt de l'oeuvre "Riflesso" de Daniel Buren partant d'un angle de la pièce jusqu'à ses extrémités, reside dans sa capacité à s'approprier l'espace qu'elle investit en même temps que les oeuvres des autres artistes qui y sont déja accrochées).

- ni cadre, ni socle, ni cornière, ni spot directionnel. Les "tableaux" à plat contre le mur; les sculptures sont à même le sol; l'idéal étant évidemment la présentation des oeuvres de Barry, LeWitt, Weiner réalisées directement sur les murs.

- des oeuvres qui s'inscrivent librement et logiquement dans leur espace, qui s'y intègrent parfaitement (je ne fais pas partie des collectionneurs qui placent leurs tableaux sur des moulures ou, pire, qui les coincent dans des petits espaces comme s'il fallait toujours montrer tout ce que l'on a).

 

GMV, 1994

Commentaires justifiant le choix des artistes
et de chacune de leurs oeuvres.